Adapté de la nouvelle Carmilla de Sheridan Le Fanu, l'un des tout premiers récits de vampire jamais écrits (26 ans avant le Dracula de Bram Stoker), le film fait briller une Ingrid Pitt dangereusement sublime en comtesse vampire avide du sang de jeunes femmes. Si l'on est bien dans du cinéma d'exploitation pur jus, avec son étalage de corps dénudés, Roy Ward Baker filme l'homosexualité et le plaisir féminin avec une ferveur bienveillante, apportant au long-métrage un (léger) aspect progressiste bienvenu.