Du haut de ses petits 250 000 $ de budget et face à son étalage de violences extrêmes, personne n'avait vu venir le succès planétaire de Terrifier 2. Avec ses scènes de meurtres bien gratinées, son body count gargantuesque et son inventivité sadique constante, Terrifier 2 achève d'ériger Art le clown au rang des boogeymen mythiques du cinéma d'horreur. Une démarche appuyée par les choix scénaristiques ingénieux de Damien Leone qui, après All Hallows' Eve et Terrifier 1, continue d'explorer et de déployer l'aura mystique de son clown tueur. Généreux, fou et sans limites, cette boucherie roborative s'impose comme la digne héritière d'un cinéma d'exploitation crade et méchant devenu trop rare.