Immense faiseur d'images et dramaturge, Henri-Georges Clouzot avait déjà, avec Le Salaire de la Peur sorti deux ans plus tôt, marqué les esprits au fer rouge. La puissance évocatrice de ses plans et les constructions minutieuses et entremêlées de ses histoires culminent plus que jamais dans Les Diaboliques, récit en eaux troubles d'une machination "diabolique" dont la révélation finale (et les images qui l'accompagnent) s'avère, près de 70 ans plus tard, toujours aussi traumatisante et reste l'un des plus grands moments du cinéma français.