Adoptant la même structure que le premier volet (calvaire insoutenable puis vengeance brutale), cette suite réussie s’en éloigne aussi par bien des aspects. Kidnappée et emmenée en Bulgarie (Hostel n’est pas loin), notre nouvelle héroïne Katie (Jemma Dallender, très convaincante) se retrouve à mener un combat non seulement contre ses tortionnaires, mais aussi contre une société gangrenée par le patriarcat. Ici, la corruption s’étend aux institutions mêmes : des autorités, au mieux aveugles et indifférentes, au pire complices des violences faites aux femmes. Toujours aussi éprouvant à regarder en raison de l’acharnement subi par la protagoniste, le film mérite l’attention (si l’on s’y sent prêt) pour son ambiance glaciale et l’inventivité sadique de ses meurtres vengeurs.