Premier long de la réalisatrice mexicaine Michelle Garza Cervera, Huesera impressionne tout d’abord par sa maîtrise formelle de chaque instant. Mais là où le film tient du petit miracle, c’est dans sa capacité à aborder des thématiques féminines souvent laissées de côté par le genre en les incluant à l’intérieur même d’une mécanique de terreur imparable. Os qui craquent, hallucinations venues des enfers mais surtout, pressions sociales nauséabondes : bienvenue dans le purgatoire maternel de Valeria.