Incontournable de la Catégorie III, Ebola Syndrome, c'est un peu le film de sale gosse ultime : méchant, trash et insolant. Un objet filmique qui se vomit dessus sans jamais rien nettoyer, laissant le tout sécher pour devenir un hideux tableau fumant avec morceaux compris. Le grand Anthony Wong y campe une ordure sans nom, réceptacle humain de tous les vices d'une société malade rongée par l'amertume, le racisme et le mépris. Un film d'une liberté orgasmique perdue et un chef d'œuvre du cinéma extrême.