Pur produit de son époque surfant sur le succès, entre autres, d’Halloween de Carpenter, ce slasher déchire joyeusement l’imagerie de Noël, bouleversant au passage les valeurs puritaines et réconfortantes associées. Ce qui, au moment de la sortie du film, n’a pas manqué d’irriter les associations chrétiennes et les parents à l’inquiétude mal placée, qui manifestèrent avec véhémence contre l’existence même du film. Un premier gage de qualité complété par des meurtres généreux, une certaine méchanceté gratuite et un héros/boogeyman aussi terrifiant que nuancé. Tant d’éléments qui font de ce Douce Nuit, Sanglante Nuit (aux nombreuses suites et remakes globalement assez faisandés) un incontournable pour celles et ceux qui aiment leur Noël un peu plus rouge que blanc.