Adaptée des écrits d’un Stephen King ayant déjà largement obtenu les faveurs d’Hollywood (rien qu’en cette année 1983, deux autres adaptations verront le jour : Cujo et Dead Zone), Christine est confié à John Carpenter par le studio Columbia, qui a acquis les droits d’adaptation avant même la parution du roman. Une œuvre de commande que le réalisateur s’empresse d’accepter après le four critique et public de The Thing. Il s’en approprie l’essence (lol) pour livrer un film qui a du coffre (re-lol), traitant, tout comme le roman, du passage à l’âge adulte et des cruautés et frustrations qui y sont liés. Solidement interprété et filmé, subtilement écrit et déployant d’impressionnants effets spéciaux qui feront date, Christine est une œuvre sensible, terrifiante et passionnante qui se place sans mal dans le peloton de tête de l’immense filmo de son réal.