Avec son pitch bien cintré (un homme découvre que son rectum abrite un monstre sanguinaire), cette comédie trash réinvoque les meilleures heures de la Troma et du cinéma de Frank Henenlotter (Basket Case, Brain Damage…) pour notre plus grand plaisir déviant. De quoi se fendre la poire (à lavement) donc. Cerise sur le crado : au milieu de toute cette scatologie régressive, le film expulse discrétos quelques traits d’esprits audacieux sur la parentalité, le monde du travail ou la répression des angoisses. Propre non ?